21€
En stock
Expédition sous 48h
Titre : Marcello Mastroianni, le latin lover
au miroir déformant de sa filmographie
Auteure : Claire Micallef
Collection : Icones
Parution : 15 novembre 2016
Format : 16 x 23,5 cm
Pages : 132 (papier 150g)
Couverture : 300g
Diffusion : Pollen
ISBN : 979-10-96613-00-7
_____________
_____________
À propos du livre
Avec La Dolce Vita, Marcello Mastroianni est devenu, aux yeux du monde entier, l’incarnation du latin lover. Cette identification de l’acteur à l’archétype du séducteur italien ne laisse pas d’étonner, au regard du reste de sa filmographie qui s’emploie à mettre en pièces cette image, que ce soit sur le mode dramatique ou dans la pure tradition de la comédie de mœurs à l’italienne. De l’immédiat après La Dolce Vita, aux rôles de la fin de carrière, les réalisateurs, de Germi à Mikhalkov en passant par Fellini lui-même, ne cesseront de proposer à Mastroianni des rôles de mâle mis en déroute par les femmes, de séducteur veule, d’impuissant…
Cette démystification, à laquelle se prêtera l’acteur avec malice, donne à sa filmographie des airs de miroir déformant. Qui dit miroir déformant dit aussi jeux de miroirs : la filmographie de Mastroianni est truffée de clins d’œil plus ou moins explicites aux rôles du passé. Tout en s’attachant à cerner la persona de Marcello et ce qui fait la quintessence du jeu de cette icône, que son éthique de la légèreté et de la distanciation ont rendue irrésistible, cet essai revient sur les pans les plus emblématiques de la carrière de l’acteur, plus mâle mis à mal que latin lover.
______________
À propos de l'auteur
Claire Micallef est journaliste et membre du comité de rédaction de La Septième Obsession. Elle participe également au Plus de L’Obs, en tant que contributrice régulière.
_____________
Sommaire complet
1. Avant La Dolce Vita : des prémices du Marcello falot
et grotesque au jeune premier insignifiant
Le film matriciel du duo Loren/Mastroianni :
Dommage que tu sois une canaille
Marcello, tendre insignifiant : Nuits blanches
2. La Dolce Vita : la fabrique du latin lover
3. Les tragédies de l’intériorité : Marcello, dandy métaphysique
L’érosion sans concession du latin lover : La Notte
Le latin lover est un leurre : Le Bel Antonio
L’impuissance créatrice du dandy métaphysique : Huit et demi
4. Le tournant de la comédie de mœurs (Germi, De Sica, Petri) :
Marcello, petit-bourgeois grotesque et émasculé
L’acte de naissance flamboyant du Marcello comique : Divorce à l’italienne
Libertinage aboulique d’un latin lover embourgeoisé : L’Assassin
Toute l’histoire des échecs sexuels de Marcello à l’écran :
Hier, aujourd’hui et demain
Marcello ou l’hypocrisie de la conscience petite-bourgeoise :
Mariage à l’italienne
5. Scola ou la métamorphose : l’effacement définitif,
grotesque puis tragique, du latin lover
Le latin lover encrassé : Drame de la jalousie
Le jeu dansant de Marcello : Une journée particulière
Mastroianni en Casanova sur le retour : La Nuit de Varennes
6. Casanova 70, tournant franco-italien et carrière en France :
le Marcello de la fable
Casanova 70, de Mario Monicelli : les tribulations
d’un séducteur démissionnaire
Marcello, Robinson taciturne et tellurique : Liza
Marcello, Eros contre Thanatos : La Grande Bouffe
Marcello, cavaleur triste et acteur raté : Salut l’artiste
L’acmé comique et saugrenue de la sexuation de Marcello :
L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la Lune
7. Fellini, Mikhalkov, Altman : la période « rétroviseur ». Cassures parodiques, plaisir du rejeu et actualisation du mythe mastroiannien
La rançon du latin lover : La Cité des femmes
Marcello en vieux libidineux décati : Ginger et Fred
L’émouvant rétroviseur fellinien : Intervista
Rejeu et réinvention du latin lover vieillissant : Les Yeux noirs
Rejouer hier aujourd’hui : Prêt-à-porter
Fin de partie ludique : Trois vies et une seule mort